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La collaboration alimente l’innovation

Les producteurs d’aluminium cherchent à optimiser et à verdir leurs opérations, alors que les transformateurs poussent de nouvelles applications de ce métal. Tout cela nécessite de collaborer avec des experts d’horizons différents.

Remac est loin d’être un petit nouveau dans l’aluminium. Fondé en 1986, il s’est imposé comme un joueur important de la conception et de la fabrication de structures composées en majeure partie de ce métal. On le connaît notamment pour ses quais et ses passerelles en aluminium, et bien sûr pour la fameuse pyramide des Ha ! Ha !, qui commémore le Déluge du Saguenay de 1996.

C’est vers cette entreprise que l’Agence interrégionale de développement des technologies de l’information et des communications (Aide-TIC) s’est tournée en 2020 pour concevoir des tours de transmission en aluminium aussi solides que celles en acier, mais plus résistantes à la corrosion, pour son client Bell. La tour devait tenir sur un très petit espace au sol et être certifiée quant à la norme CSA-S37. 

« Nous avons collaboré avec la firme de génie-conseil WSP pour assurer la certification, indique le directeur général André Poulin. Cela l’a aidée à développer une expertise avec les structures en aluminium. Nous avons également demandé à des ingénieurs de l’Université de Sherbrooke de partager leur expertise avec les nôtres sur certains sujets, telles la résistance, la fatigue et la corrosion galvanique. » D’autres partenaires comme la Société de la Vallée de l’Aluminium (SVA), le Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage-UQAC, et Rio Tinto, entre autres, ont donné un coup de main pour mettre ce produit au point.

Le test Fiona

La première tour a été installée à Saint-Honoré, au Saguenay, à l’été 2021. Ce succès n’est pas passé inaperçu et Remac a par la suite reçu un appel de Digital Ubiquity, une firme de la Nouvelle-Écosse, qui souhaitait lui acheter six tours. Mais attention : celles-ci devaient atteindre le plus haut niveau de résistance au vent exigé au Canada, soit 810 Pa. « C’est nécessaire pour eux, car la Nouvelle-Écosse subit souvent les queues des ouragans en provenance des États-Unis, précise André Poulin. Pour nous, cela voulait dire effectuer de nouvelles recherches. »

La SVA a soutenu financièrement cet effort. Rio Tinto a pour sa part aidé Remac à mettre la main sur les extrusions d’aluminium dont il avait besoin, puisque les approvisionnements étaient fortement ralentis par la pandémie. Cela a permis de devancer les travaux de presque une année.

 

 

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